Depuis décembre 2012, les Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse sont reprises sur la Liste représentative du patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Six Marches (Saint-Feuillen à Fosses-la-Ville, Sainte-Rolende à Gerpinnes, Saint-Roch à Ham-sur-Heure, Madeleine à Jumet, Saint-Roch à Thuin et la Trinité à Walcourt) bénéficiaient déjà du titre de Chef-d’œuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Communauté française depuis 2004. Neuf Marches les ont rejointes en 2011 (Saints-Roch-et-Frégo à Acoz, Saint-Pierre à Biesmerée, Saints-Pierre-et-Paul à Florennes, Saint-Eloi à Laneffe, Saint-Pierre à Morialmé, Sainte-Anne à Silenrieux, Saint-Fiacre à Tarcienne, Saint-Pierre à Thy-le-Château, Saint-Pierre à Villers-deux-Églises). Ce sont ces quinze Marches en tout qui ont joué le rôle de porte-étendards pour la reconnaissance de notre folklore au niveau mondial cette fois.
Pour l’UNESCO, ce patrimoine immatériel comprend les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire que les communautés, les groupes, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine.
On comprend bien, à la lumière de cette définition, combien les Marches sont à leur place dans cette liste représentative. La reconnaissance devrait permettre de sauvegarder et mettre en valeur ce patrimoine et de relever les nombreux défis contemporains du développement durable. Elle est également une source non négligeable de revenus et d’emplois.
Consulter la fiche des Marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse sur le site de l’Unesco.
Balade balisée au départ de l’église d’Yves-Gomezée.
En plein centre de la cité de Rolende, dans la (...)